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Mon premier roman : “La fille de Minos et de Pasiphaé”.
L’histoire est simple.
Une troupe d’acteurs amateurs s’attaquent à Othello et essaient de monter la pièce. Ils se réunissent dans un bistrot dont on partage la vie et on assiste à leurs efforts pour comprendre et répéter l’œuvre. Mais en coulisse, c’est une autre tragédie qui se joue, celle de Phèdre, fille de Minos et de Pasiphaé.
Les références aux textes, sont un prétexte à une réflexion sur la passion qui est souvent vantée mais qui est aussi destructrice.
Pourquoi Othello et Phèdre ? Parce que dans les deux cas, l’amour y est submergé par la passion et conduit à la mort. Othello, fou de jalousie, étrangle Desdémone le soir de sa nuit de noces, et Phèdre, amoureuse, devient folle et se suicide.
Finalement l’amitié et l’amour portés par la joie, c’est-à-dire par la volonté d’être pleinement au monde, ne sont-ils pas des étais plus forts pour la vie ? Oui, bien sûr. Se contenter de ce que l’on a ce n’est pas renoncer, c’est ne pas s’apitoyer et être libre d’avancer.
Il y a aussi l’art, sous toutes ses formes, qui aide à vivre et qui est essentiel. Dans le roman, le retour à la vie de Pierre après son accident se veut exemplaire ; les musées lui révèlent l’importance du temps qui passe et lui donne la force de continuer.